Que retiens-tu de ton parcours à 3A ?
« Quand je repense à 3A, ce sont 4 années d’enrichissement et d’épanouissement qui me reviennent. Intégrer cette école s’est imposé comme une évidence après mon bac. J’avais besoin d’un cursus qui me donne de bonnes clés pour intégrer le monde professionnel, qui soit large pour me laisser le choix dans mes projets et qui me permettent en même temps de pouvoir donner du sens à mes actions. Alors intégrer une école de commerce qui sache faire bon ménage entre le commerce classique et une approche responsable et humaine, c’était oui d’office !
J’en retiens tout particulièrement mes nombreuses heures passées dans la vie associative de l’école : la création de 3A Voile, nos différentes participations à la Course de l’Edhec, les sénégalais à bord du bateau. Quel beau challenge que de mener l’école sur la ligne de départ ! Et puis 3A Junior Conseil aussi, avec ses équipes surmotivées et son Lipdub. Mais ce qui me restera marqué, ce sont surtout mes différents séjours à l’étranger : Inde, Chine et Canada. Avoir su saisir les opportunités qu’offrait cette école vis-à-vis de l’international est une des meilleures choses qui me soit arrivée.
3A c’est avant tout des cours qui donnent du sens, de très belles rencontres, des voyages inoubliables, un solide bagage pour ma carrière, une manière d’être et une manière de penser, et une ouverture particulière sur le monde. »
A l’issue de tes études à 3A, quel a été ton parcours ?
« A la fin de 3A, j’ai souhaité renforcer la dimension internationale de mon parcours tout en acquérant une expérience professionnelle crédible, c'est-à-dire de longue durée et professionnalisante, qui soit un tremplin pour la suite. C’est à cette période que j’ai compris que 3A m’avait donné une vision internationale indéniable : enchainer les expériences à l’étranger, ne plus compter ses avions, prendre son sac à dos et partir seule, découvrir, rencontrer, comprendre le choc culturel et revenir avec une autre manière de voir les choses.
Pour mon stage de 4e année, je suis donc partie un an au Canada où j’ai travaillé à la Chambre de commerce française de Montréal. Au cours de mes années d’études, mes intérêts et expériences se sont naturellement orientées vers la communication. Ma mission de chargée de communication externe dans cette structure m’a permis d’avoir une vision concrète du métier tout en évoluant dans un contexte international.
De retour en France, j’ai souhaité intégrer un Master 2 pour compléter mon parcours 3Ayen par un diplôme supplémentaire. Cela me semblait important pour avoir une approche différente de ce qu’on pouvait apprendre, accéder à un réseau supplémentaire et surtout pouvoir me spécialiser dans ma voie. Les choses ont fait que ce n’était pas encore le moment pour moi d’intégrer ce master donc j’en ai profité pour partir en Australie.
Puis de nouveau de retour en France, cette fois-ci était la bonne pour intégrer le Master 2 en Corporate communication and change management de l’IAE d’Aix que je visais viser depuis longtemps. A la suite de ce master, j’ai effectué mon stage de fin d’études chez Mondelez International où j’ai occupé un poste de Chargée de communication interne. Cela m’a permis de diversifier mes précédentes expériences et de comprendre d’autres enjeux de la communication, davantage liés aux ressources humaines et au management. J’ai fait ce choix dans le but de me laisser le champ des possibles pour la suite.
Ces premières immersions dans le monde professionnel comme ce que j’ai fait de mes expériences à l’international m’ont permis de tirer une conclusion en deux mots : communication et international. J’ai fait en sorte de diversifier au maximum mes expériences au sein de structures de différentes tailles pour apprendre le plus possible sur les différents fonctionnements et commencer avec un bagage complet et une vision large du monde professionnel. »
Quel est ton métier aujourd’hui ?
« Avant la fin de mon stage de fin d’études, j’ai eu la chance d’avoir pu décrocher directement un emploi de Chargée de communication en CDI, poste que j’occupe depuis janvier 2015. Lors du projet pro de 3A4, j’avais travaillé sur la création d’une société de conseil en management interculturel. Trois ans après, je me retrouve embauchée chez Akteos, cabinet de conseil en management interculturel. Rien n’arrive par hasard et tout a un sens…
Akteos dispense conseils et formations sur l’interculturel : la préparation à l’expatriation et l’impatriation, le management d’équipes multiculturelles, le management à distance, la négociation et la communication dans un contexte international, les codes et les différences culturelles d’un pays à un autre, etc. Nous intervenons dans toutes les entreprises qui rencontrent des problématiques de management interculturel, évoluant donc dans un contexte international. Akteos est implanté à Paris, Bruxelles, Amsterdam et Singapour, et travaille avec 150 consultants à travers le monde, capables d’intervenir en France comme dans les filiales d’entreprises à l’autre bout du monde.
En tant que Chargée de communication, je m’occupe de gérer la communication corporate de l’entreprise (supports commerciaux, communication digitale, relations presse, relations publiques, stratégie de marketing & communication auprès des filiales). Face à cette expérience, 3A m’a apporté de larges connaissances dans le domaine de l’interculturel, à la fois théoriques au travers de cours reçus mais aussi pratiques grâce à mes expériences dans diverses cultures. »
Quels conseils donnerais-tu aux futurs diplômés de 3A ?
« Prenez le temps de vous connaître pour comprendre ce qui vous titille et suivez ce pour quoi vous vibrez. Ecoutez-vous. Partez voir ce qui se passe ailleurs, échangez et rencontrez du monde, comprenez ce qui vous arrive et restez inspiré. Démultipliez les expériences et impliquez-vous dans des associations. Une fois que vous avez trouvé ce petit truc qui vous titille, croyez-y à fond. Ayez conscience des obstacles que vous rencontrez, acceptez de perdre de temps en temps et n’oubliez pas d’en faire une force. Acceptez le doute pour vous poser les bonnes questions et pour mieux repartir. Bossez et bossez encore car rien n’arrive tout seul. Soyez responsables et réalistes. Partez à l’étranger si l’envie vous en prend et puis revenez quand vous sentez que c’est le moment.